LES JOLIES LOQUESUn banc public, un homme seul au milieu d’un monde qui ne lui adresse que la plus glacée des indifférences.
Résigné et provocateur, il nous interpelle, pour revendiquer sa part d’humanité avec humour et tendresse.
Au loin le son d’un accordéon, le musicien des rues se rapproche. Un dialogue s’installe tissant une fraternité
sans faille, un lien subtil entre la musique et les mots… ces mots engagés, percutants et sensibles qui restent
d’une troublante actualité.
L’auteur Jehan Rictus (Gabriel Randon) écrit dans un style coloré, populaire, argotique qu’on ne se lasse pas
de redécouvrir avec étonnement.
Un parler, une langue, que l’on entendra encore dans les films des années 30 (Vigo, Carné, Duvivier,…).
Autant de textes peignant le vécu et les rêves de ces milliers d’hommes et de femmes qui, entre la Commune
de 1871 et la guerre de 1914, errent, survivent, petits ouvriers regardant de loin le monde opulent et
démonstratif des bourgeois : ce ne fut pas la « Belle Époque » pour tous.En savoir plusTeaser du spectacle : https://www.dailymotion.com/hymeneePage du spectacle sur le site : http://www.theatredelhymenee.com/les-spectacles/les-jolies-loques/La presse en parle :
Le spectacle le plus fort et le plus émouvant auquel il nous ait été donné d’assister…Le jeu proprement halluciné de Chapelot, « clochard céleste » aux yeux perdus dans le vague,à l’élocution heurtée, est capable d’exprimer aussi bien l’hébétude que la surexcitation, de faire de son banc public– unique élément de décor – berceau douillet ou tribune pour haranguer.Sélim Lander Le Monde francophoneUne parole plus que jamais contemporaine, dont nos contemporains peuvent entendrecomme un écho venu plus de cent ans auparavant, une poignante puissance. La puissance qui appelle à sortir de la ronde, la ronde des pas perdus.Plutôt qu’un récital, et surtout pas un hommage, cette heure appartient, sous la formedes rondes parlées, au registre de ces salutaires retrouvailles avec nos fraternités trop souvent oubliées.Jean –Jacques Mù Médiapart.